Une fois que vous aurez lu cet article, vous saurez faire votre jogging hebdomadaire sans abîmer vos rotules et vos chevilles ! Ce sont des consignes simples et faciles à appliquer, qu’il vaut mieux respecter afin que le running reste un moyen efficace de vous entretenir physiquement et non pas une manière d’abîmer votre corps.
Protégez ses genoux et ses chevilles pendant le jogging
Nous allons vous apporter quelques astuces pour continuer à faire du running sans porter préjudice à vos articulations. Nous verrons que ces préconisations concernent soit les activités sportives en complément, soit le matériel utilisé pour courir (autrement dit les baskets), soit les conditions dans lesquels nous allons effectuer notre footing.
La manière de courir
Commençons par le terrain sur lequel il convient de courir. Le bitume est à proscrire. Beaucoup trop dur, il implique des chocs violents dans votre corps notamment au niveau des articulations des jambes et va entraîner des lésions à long terme. De la même manière, évitez les sols rocailleux qui auront tendance à trop solliciter vos chevilles et vous risquerez de graves foulures. Exit donc les routes goudronnées et la garrigue ! Préférez les terrains en terre, peu escarpés et avec peu de caillou, même si les sols sont presque aussi durs que le goudron pendant la période estivale, en cas de sécheresse. Pour ce qui concerne maintenant la manière de courir, il est important de ne pas sauter inutilement, encore une fois pour ne pas entraîner de chocs au niveau de vos articulations. Il convient d’avoir une trajectoire la plus horizontale possible et de garder les pieds près du sol (ce qui augmente, nous en convenons, les risques de chutes). Pour finir, les étirements sont inutiles avant le running mais il est fort recommandé de débuter sa séance par un quart d’heure ou vingt minutes de footing très lent pour que le corps se réchauffe progressivement et s’adapte à une allure plus rapide. Si vous avez la chance de courir à plusieurs, une petite astuce pour savoir si vous courrez à la bonne vitesse : il suffit de parler. Si vous n’êtes pas essoufflé, vous avez la bonne allure pour cette première phase du running. Saviez-vous qu’un footing lent est plus bénéfique pour votre santé et permet d’atteindre de meilleures performances ?
Le matériel
Vous l’aurez compris, les questions de matériel résident principalement dans les baskets. Cela peut paraître évident mais il est recommandé de ne pas choisir des baskets d’entrée de gamme. Tournez-vous vers des baskets à un tarif minimum de 70 euros environ. Vos articulations vous remercieront ! Les magasins spécialisés dans le sport offrent aujourd’hui des informations précises sur les caractéristiques de chaque modèle : fréquence, type de running, vitesse, sol. Il est important d’utiliser tous ces éléments pour déterminer quelle basket correspond à votre manière de faire du running. Si vous pratiquez le jogging sur un terrain à risque, un modèle de baskets vous permettra sans aucun doute de protéger votre corps. Enfin, il existe des semelles en silicone que l’on place à l’intérieur des baskets et qui atténuent les secousses dans votre corps à chaque fois que le pied se pose au sol.
Les activités complémentaires
Pratiquer une activité sportive complémentaire est une bonne manière de compenser les effets néfastes d’un sport comme le running. Le cyclisme de route est idéal pour soigner les maux au niveau des articulations des jambes. Par ailleurs, la natation peut être remède puisqu’elle est respectueuse du corps, en évitant tout choc et l’eau freinant les mouvements.